L'euthanasie de Nino et Foxy remet en question l'action de l'Afsca.
Convoquée au tribunal pour "trafic d'animaux" : le cas poignant de Cathy et ses deux loulous de Poméranie euthanasiés en 2018.

La triste saga de Nino et Foxy : Quand l'adoption de deux Loulous de Poméranie tourne au cauchemar
En mars 2018, Cathy Charley, résidant à Mouscron en Belgique avec son époux, était sur un petit nuage avec l'adoption de son Loulou de Poméranie de quatre mois, Foxy, rejoignant un autre chien de la même race, Nino, qu'elle avait adopté précédemment. Obtenir cette race en Belgique est un défi, et c'est pourquoi elle a choisi un éleveur ukrainien fiable, bien noté par d'autres éleveurs français et belges.
Vers la fin du mois, un contrôleur de l'Afsca (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire) a demandé des documents concernant les Loulous de Poméranie. Cathy a fourni les attestations nécessaires, confirmant que les chiens étaient correctement vaccinés.
Malheureusement, l'inspecteur est revenu peu de temps après avec des inquiétudes concernant les vaccinations et la documentation de l'Ukraine. Cathy, choquée, a fait appel à un avocat et a demandé des documents supplémentaires à l'éleveuse ukrainienne.
Trois semaines ont passé sans nouvelle, mais l'inspecteur est revenu avec deux policiers et un mandat de perquisition, cherchant à emporter Nino et Foxy. Malgré les tentatives de négociation, les deux Loulous de Poméranie ont été pris et euthanasiés, laissant Cathy dévastée et sans ses bien-aimés chiens.
Une expérience traumatisante : Ils l'ont vécu comme une agression.
Trois ans après l'incident douloureux où ses deux Loulous de Poméranie ont été saisis et euthanasiés, Cathy Charley, résidant à Mouscron, Belgique, est toujours profondément affectée. Les souvenirs du choc ont laissé des cicatrices émotionnelles, nécessitant même un traitement médical pour elle et huit jours d'arrêt de travail pour son mari.
Le couple est maintenant confronté à un procès devant le tribunal correctionnel de Tournai pour des accusations d' "importation illégale d'animaux et violation des normes sanitaires." Leur avocat, Me Laurent Levi, souligne la complexité et l'imprévisibilité de la législation sur le bien-être animal. Il affirme que Cathy avait tous les documents requis, comme le passeport, le carnet de vaccination, et le pedigree, et qu'elle croyait être en conformité avec la loi.
L'Afsca, de son côté, maintient que toutes les procédures ont été suivies correctement. Ils rappellent l'importance des règles en matière de passeport, d'identification et de vaccination, en particulier contre la rage, pour éviter l'introduction de maladies mortelles. Ils insistent sur le fait que l'euthanasie est toujours la dernière option et que dans 95% des cas, une solution positive est trouvée.
L'affaire a également pris un tournant personnel, avec Cathy poursuivie pour "diffamation et harcèlement" après avoir exprimé ses émotions en ligne. Son avocat met en garde contre les conséquences potentiellement graves pour sa carrière d'accueillante d'enfants.
L'article original est consultable via le site officiel de la DH/Les sports : L'euthanasie de Nino et Foxy aurait-elle pu être évitée ? "L’Afsca est allée trop loin !" - La DH/Les Sports+ (dhnet.be)
Pour approfondir la thématique et connaître la suite de la procédure : Cyberharcèlement suite à l'euthanasie de leurs chiens. (levius-avocat.be)

